Jamais deux sans trois : l'Alsace s'est encore invitée au Japon avec la visite de Louis XIV et Marie-Antoinette. Nous ne vous présentons plus Marie-Antoinette, la grande gagnante de notre concours de dorayaki. En plus de ses talents culinaires, notre amie est une fidèle abonnée des Ringo Stars, et rien ne lui échappe : l'erreur de publication de l'article sur la visite des HHeim, nos indications dans les hors-série, plus particulièrement celui sur Osaka, et l'anecdote quant à la visite des services de sécurité un vendredi soir. Louis XIV, quant à lui, est un ami d'école d'Apfelstrudel, connu également sous le nom de "El numero uno" en raison du fait qu'Apfelstrudel et Louis XIV partagent le même patronyme alsacien (sans lien de parenté à leur connaissance).
Louis XIV avait déjà voyagé avec Apfelstrudel lorsque ce dernier habitait aux États-Unis, alors il allait sans dire que nous aurions sans doute une petite visite pendant notre séjour. Bien évidemment, le programme a dû être un peu réorganisé pour tenir compte de l'état d'Apfelstrudel, mais, si vous avez suivi le récit des précédentes visites, vous constaterez avec joie une amélioration dans les déplacements que nous avons pu faire !

Nous devions initialement profiter de la Golden week pour accueillir nos amis alsaco-versaillais à leur arrivée à Tokyo. Le seul point positif à ne pas avoir honoré ce planning : nous avons évité l'accueil très matinal à l'aéroport de Tokyo. Nous les avons accueillis de loin, suivant leur début de périple à distance : leur ébahissement devant la propreté du métro, la livraison de leurs bagages depuis l'aéroport jusqu'à l'hôtel, et leurs conversions yen-euro de leurs premiers repas au Japon.
Après une semaine entre Tokyo et les Alpes japonaises, nos amis se sont établis dans le Kansai. Équipés de leurs JR pass, ils ont eu le luxe de se déplacer en shinkansen pour nous rendre visite depuis Kyoto. À défaut d'avoir pu les accueillir avec le beau temps, nous les avons reçus avec un petit apéritif japonais (dont des coquilles Saint-Jacques que la petite belette nous avait offertes au retour de son voyage d'Hokkaido), et quelques gouttes de sake (annonce d'ailleurs à ce sujet : la bouteille de sake offerte lors de la première visite d'Ojiisan et Obaasan est terminée !). Nous nous sommes ensuite rendus à Shin-Osaka pour dîner dans l'une de nos adresses favorites, qui l'est toujours malgré deux déceptions ce soir-là : le plat d'Apfelstrudel a connu quelques ratés, et nous avons été placés sur des tables rendant difficile la possibilité de se voir. Une fois le dîner fini, nos amis ont souhaité rentrer à Kyoto en shinkansen, mais vu l'heure, il ne restait plus que les trains JR du peuple. Quelle déconvenue pour le couple royal ! En rentrant chez nous à pieds depuis la gare, Apfelstrudel et moi-même avons vu leur train passer, et nous sommes amusés de les imaginer dans le train que j'emprunte quotidiennement pour aller travailler.

La fin de séjour de Louis XIV et Marie-Antoinette était prévue à Osaka, ce qui nous a permis de nous voir trois soirs d'affilée et de leur faire découvrir des lieux variés.
Le mercredi soir, après un petit apéritif chez nous (mais sans moi), direction un petit izakaya à Ibaraki, où je les ai rejoints depuis Kyoto, accompagnée de la délégation des Îles Kirsch. Nous avions une grande tablée de huit, ce qui a permis de faire découvrir à tous nos visiteurs l'ambiance et le fonctionnement d'un izakaya.
Le jeudi soir, c'est une spécialité d'Osaka qui nous attendait, dans une adresse connue grâce à un ami de la petite belette : vous l'aurez deviné, il s'agissait des okonomiyaki. Leur dégustation fut d'autant plus appréciée qu'elle arriva après quelques péripéties pour se retrouver dans le coin d'Umeda. La soirée fut également mémorable car nous avons eu l'occasion de remettre en mains propres à Marie-Antoinette son prix pour le concours des dorayaki et de recueillir ses premières impressions à l'annonce des résultats.
Le lendemain, pour la dernière soirée royale à Osaka, c'était une activité qui était prévue. Et si je vous dis que c'est une activité que j'affectionne tout particulièrement, vous aurez sans doute compris qu'il s'agissait d'aller au karaoke ! Le but était donc davantage de chanter que de manger, alors avant le karaoke, nous avons dégusté un ramen (demande de Marie-Antoinette pour son dernier repas au Japon) et nous sommes rendus au karaoke. Il nous est arrivé une coïncidence amusante : sans le planifier, nos pas nous ont menés dans le même karaoke que celui dans lequel nous nous étions retrouvés à l'automne dernier avec Monsieur et Madame de Toyonaka ; plus drôle encore : sur les multiples salles et étages du lieu, nous nous sommes vu attribuer exactement la même salle !
C'est donc en chanson que s'est achevé le voyage japonais de Louis XIV et Marie-Antoinette. Nous les avons quittés sur le quai du métro à Umeda, en leur souhaitant par avance un bon vol retour le lendemain.

Merci les amis pour votre visite ! Et merci pour toutes les petites commissions françaises que vous avez effectuées pour nous :-)