Un an à Osaka pour Apfelstrudel : cinq choses qui changent du quotidien en France
Voilà un an (et un jour) qu’Apfelstrudel a atterri à Osaka. Pour l’occasion, nous avons listé cinq choses qui se sont immiscées dans notre quotidien japonais.
Photo du premier repas d'Apfelstrudel en quarantaine
#1. Trouver de quoi manger 24 heures sur 24, 7 jours sur 7
Avec les konbini ouverts en continu, de même pour certaines chaînes de restaurant, et, de toute façon, des horaires de supermarché étendus, difficile de s’inquiéter de trouver à manger. À toute heure du jour et de la nuit, impossible de mourir de faim (et de soif bien sûr avec les distributeurs).
#2. Se fier aux horaires de transport
La ponctualité des trains japonais n’est pas un mythe. Celle des bus est impressionnante : le passage à l’arrêt se fait à la minute indiquée, quelles que soient les conditions de circulation.
Conséquence : lorsque nous devons nous rendre quelque part, nous faisons une confiance aveugle à l’itinéraire indiqué sans prendre la moindre marge. Et nous arrivons à la minute indiquée par l’itinéraire.
#3. Ne pas s’inquiéter de trouver des toilettes
Dans tous les lieux publics, vous trouverez des toilettes gratuites ET propres. L’Allemagne m’avait habituée aux toilettes publiques propres… mais payantes ; le Japon met la barre un cran au-dessus.
Restez connectés, car nous n’avons pas fini de vous parler des toilettes japonaises… rendez-vous dans quelques articles !
#4. Oublier la notion de grève
Comme résumerait mon grand-père à chaque fois qu’il entend parler d’une grève de transports en France : « Un jour au Japon, les trains ont fait grève. Le gouvernement a privatisé les lignes. Depuis, il n’y a plus de grève. ». Vous l’aurez compris, le concept de grève ou de manifestation ne fait plus partie de notre vocabulaire quotidien.
La seule fois où j’ai vu ma ligne de train totalement à l’arrêt… c’était à cause de la neige. Pour le petit clin d’œil, ce jour-là, c’était un jour de grosse manifestation en France et j'ai été replongée dans le souvenir des trajets chaotiques pour aller au travail les jours de grève du RER B.
#5. Ne plus être sur ses gardes
Le Japon est un pays dans lequel on est et où l’on se sent en sécurité. Concrètement, nous promener avec une grosse quantité de liquide sans avoir peur, et laisser nos affaires sans surveillance dans un restaurant ou un café fait partie de nos habitudes.
Vous y penserez la prochaine fois que vous lirez un article des Ringo Stars : il m’arrive souvent de rédiger depuis un Starbucks ou un Tully’s coffee… et de laisser mon article en plan (et donc, mon ordinateur) avec toutes mes affaires sur la table (portable, écouteurs, sac avec porte-monnaie…) le temps d’une pause toilettes.
#6. Être bien nourri à l’hôpital
Ce sixième point n’était pas prévu au programme, on avait bien dit cinq points, mais c’est l’occasion de laisser un souvenir de l’hospitalisation d’Apfelstrudel.
Il y a un an, lors de son confinement de quarantaine après son atterrissage à Osaka, Apfelstrudel était bien loin de s’imaginer être de nouveau confiné un an plus tard. Mais, contrairement à sa nourriture de quarantaine, ses repas à l'hôpital sont délicieux !
Un visiteur.. venu d'ailleurs..
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par NN le 20 mars 2023 à 07:01
Si ici, à Bourg-la-Reine, je laisse mon ordinateur et toutes mes affaires sans surveillance dans un café, la question ne sera pas de savoir si je vais les retrouver mais en combien de temps elles vont disparaître !
Apfelschorlette, le 8 avril 2023 à 03:08
C'est bien triste :'-(